Le T-20 est le premier agent anti-viral d'une nouvelle classe de médicaments
anti-VIH, les inhibiteurs d'entrée.
Le T-20 empêche la fusion du virus avec les cellules humaines. Bien qu'il y ait de nombreux inconvénients dans
l'utilisation
de ce produit ( il doit être injecté deux fois par jour et il entraîne des nodules au site d'injection), il est
actif contre le VIH, pour les patients présentant
des résistances aux traitements actuellement disponibles.
Depuis plus d'un an , le groupe TRT-5
demande à Roche d'organiser un accès au T-20 pour les personnes chez qui
les
autres traitements ne sont plus assez efficaces. Roche et Trimeris ont présenté leur avant-projet en faveur
d'un
accès compassionnel
permettant de délivrer le produit avant l'Autorisation de Mise sur le
Marché. Les deux
laboratoires se sont engagés à mettre en œuvre ce programme à
partir de juin/juillet 2001 avec 450 places dans le
monde dont 22 places pour la France (dés que les études en phase III seront en cours et que des quantités
suffisantes de produit seront disponibles).
Le traitement est réservé aux patients ayant épuisé toutes les
possibilités de traitement.
On attend beaucoup
du T-20
qui n'est toujours pas accessible en juillet 2001 en dehors des essais même par
la
voie des ATU. L'autorisation de mise sur le marché est prévue pour fin 2002, si tout
se passe bien.
Le T-20 semblerait
avoir une action sur les variantes du VIH résistantes aux médicaments
classiques.
Cependant des résistances au T-20 peuvent aussi apparaître. Ce médicament doit être utilisé en association
avec
d'autres molécules nouvelles ou encore actives.
Le T-1249 est un autre anti-fusion dont la spécificité est d'être actif sur les souches résistantes au T-20.
Il est en cours de développement. Le T-1249 ne nécessite qu'une seule injection quotidienne parce qu'il
demeure dans
le sang plus longtemps que le T-20.
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